Au bord du précipice
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Au bord du précipice
Coup de tonnerre pour le Stade français. La Facem, le supposé repreneur canadien de l'équipe parisienne, ne devrait pas apporter toutes les garanties demandées pour sauver le club. Bernard Laporte a déposé plainte pour escroquerie. L'avenir de Paris est désormais remis en question.
Les doutes sur la mystérieuse Facem semblent donc bel et bien fondés. Le repreneur canadien trouvé par Bernard Laporte pour éponger le déficit du Stade français et lui permettre de se maintenir en Top 14, n'a toujours pas versé les douze millions prévus sur les comptes du club de la capitale et depuis lundi soir, la situation a pris une bien mauvaise tournure.
Bernard Laporte a en effet déposé plainte à la Brigade financière pour escroquerie. Ce serait justement contre la Facem. Personnellement, il aurait engagé entre 160 000 et 170 000 euros en garanties, pour permettre à son club de cœur de repartir dans l'élite. Il faut dire que la DNACG, le gendarme financier de la Ligue nationale de rugby, avait un œil particulièrement attentif sur le club parisien. En mai dernier, au moment de présenter ses comptes, il manquait au Stade français près de 5 millions d’euros, une somme que devait lui apporter Sportys, sa régie publicitaire, en redressement judiciaire aujourd’hui. Une rétrogradation financière était prévue avant que Bernard Laporte ne sorte la Facem de son chapeau. Pour autant, le Stade français n’a jamais pu apporter tous les justificatifs réclamés part la DNACG concernant cette fondation canadienne . Et ce, même si Bernard Laporte et Max Guazzini ont usé de toute leur influence pour réclamer du temps - Max Guazzini s’étant même porté caution à hauteur de 5,6 millions d’euros, comme le révélait Midi Olympique dans son édition de lundi - les deux dirigeants du Stade français ont du se rendre à l’évidence. La Facem ne serait pas le sauveur annoncé et les problèmes financiers du club parisien réapparaissent avec sa disparition.
Qu’adviendra-t-il donc du club cinq fois champion de France, durant la dernière décennie ? Son avenir s’est brusquement assombri et les risques de rétrogradation, en Pro D2 ou en Fédérale 1, même s’ils ne sont pas encore d’actualité, sont bien réels malgré la caution promise par Max Guazzini. Quoi qu’il en soit, c’est un énorme coup de tonnerre qui s’abat aujourd’hui sur l’ensemble du rugby français.
Les doutes sur la mystérieuse Facem semblent donc bel et bien fondés. Le repreneur canadien trouvé par Bernard Laporte pour éponger le déficit du Stade français et lui permettre de se maintenir en Top 14, n'a toujours pas versé les douze millions prévus sur les comptes du club de la capitale et depuis lundi soir, la situation a pris une bien mauvaise tournure.
Bernard Laporte a en effet déposé plainte à la Brigade financière pour escroquerie. Ce serait justement contre la Facem. Personnellement, il aurait engagé entre 160 000 et 170 000 euros en garanties, pour permettre à son club de cœur de repartir dans l'élite. Il faut dire que la DNACG, le gendarme financier de la Ligue nationale de rugby, avait un œil particulièrement attentif sur le club parisien. En mai dernier, au moment de présenter ses comptes, il manquait au Stade français près de 5 millions d’euros, une somme que devait lui apporter Sportys, sa régie publicitaire, en redressement judiciaire aujourd’hui. Une rétrogradation financière était prévue avant que Bernard Laporte ne sorte la Facem de son chapeau. Pour autant, le Stade français n’a jamais pu apporter tous les justificatifs réclamés part la DNACG concernant cette fondation canadienne . Et ce, même si Bernard Laporte et Max Guazzini ont usé de toute leur influence pour réclamer du temps - Max Guazzini s’étant même porté caution à hauteur de 5,6 millions d’euros, comme le révélait Midi Olympique dans son édition de lundi - les deux dirigeants du Stade français ont du se rendre à l’évidence. La Facem ne serait pas le sauveur annoncé et les problèmes financiers du club parisien réapparaissent avec sa disparition.
Qu’adviendra-t-il donc du club cinq fois champion de France, durant la dernière décennie ? Son avenir s’est brusquement assombri et les risques de rétrogradation, en Pro D2 ou en Fédérale 1, même s’ils ne sont pas encore d’actualité, sont bien réels malgré la caution promise par Max Guazzini. Quoi qu’il en soit, c’est un énorme coup de tonnerre qui s’abat aujourd’hui sur l’ensemble du rugby français.
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