Participation des fidji
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Participation des fidji
Participation des Fidji
La participation de droit des Fidji, et la tenue de la compétition en Nouvelle-Zélande, a généré une certaine controverse. Suite au coup d'État militaire de décembre 2006, la Nouvelle-Zélande a imposé des sanctions aux Fidji. En particulier, la Nouvelle-Zélande ne délivre pas de visas aux Fidjiens ayant des liens de parenté avec des membres des forces armées. Cela avait déjà posé problème lors du deuxième tour des éliminatoires de la coupe du monde de football 2010 en zone Océanie, lorsque les autorités néo-zélandaises avaient refusé un visa au gardien de but fidjien Simione Tamanisau, son beau-père étant un militaire6. (La FIFA annulla le match en réponse au refus de la Nouvelle-Zélande de permettre à tous les joueurs fidjiens de participer ; il eut finalement lieu, un an plus tard, aux Fidji, et l'équipe fidjienne remporta le match contre les All Whites 2-07.)
Pour la Coupe du Monde de Rugby de 2011, la Nouvelle-Zélande avertit qu'elle maintenait sa politique de refuser un visa à tout parent d'un militaire fidjien, le gouvernement militaire étant toujours au pouvoir. (L'auteur du coup d'État, Voreqe Bainimarama, avait affirmé que le gouvernement qu'il renversait, celui de Laisenia Qarase, était raciste et corrompu, et que seule l'armée pouvait mener à bien des réformes assainissantes. Il promet un retour à la démocratie pour 2014 - date jugée bien trop tardive par les Néo-Zélandais8,9.) Les Fidji ont protesté, affirmant que cette politique ne leur permettra pas de constituer la meilleure équipe possible. Le colonel Mosese Tikoitoga, président de la Fédération fidjienne de rugby à XV, a déclaré que cette politique de visas constitue une ingérence politique dans le processus de sélection des joueurs10. En effet, « cinq ou six des joueurs qui seraient probablement sélectionnés dans l’équipe fidjienne pour la Coupe du Monde » sont des militaires11. Murray McCully, ministre néo-zélandais des Affaires étrangères et de la Coupe du monde de Rugby, a réaffirmé la décision inflexible de son pays : « Je suis étonné que nous ayons à le redire encore plus clairement : interdit, ça veut dire interdit »12.
La menace d'un boycott fidjien a été évoquée, mais est décrite comme peu probable. Toutefois, si les Fidji décidaient de ne pas participer à la Coupe, la International Rugby Board a indiqué que l'Uruguay, éliminée dans son dernier match de qualification, prendrait leur place
La participation de droit des Fidji, et la tenue de la compétition en Nouvelle-Zélande, a généré une certaine controverse. Suite au coup d'État militaire de décembre 2006, la Nouvelle-Zélande a imposé des sanctions aux Fidji. En particulier, la Nouvelle-Zélande ne délivre pas de visas aux Fidjiens ayant des liens de parenté avec des membres des forces armées. Cela avait déjà posé problème lors du deuxième tour des éliminatoires de la coupe du monde de football 2010 en zone Océanie, lorsque les autorités néo-zélandaises avaient refusé un visa au gardien de but fidjien Simione Tamanisau, son beau-père étant un militaire6. (La FIFA annulla le match en réponse au refus de la Nouvelle-Zélande de permettre à tous les joueurs fidjiens de participer ; il eut finalement lieu, un an plus tard, aux Fidji, et l'équipe fidjienne remporta le match contre les All Whites 2-07.)
Pour la Coupe du Monde de Rugby de 2011, la Nouvelle-Zélande avertit qu'elle maintenait sa politique de refuser un visa à tout parent d'un militaire fidjien, le gouvernement militaire étant toujours au pouvoir. (L'auteur du coup d'État, Voreqe Bainimarama, avait affirmé que le gouvernement qu'il renversait, celui de Laisenia Qarase, était raciste et corrompu, et que seule l'armée pouvait mener à bien des réformes assainissantes. Il promet un retour à la démocratie pour 2014 - date jugée bien trop tardive par les Néo-Zélandais8,9.) Les Fidji ont protesté, affirmant que cette politique ne leur permettra pas de constituer la meilleure équipe possible. Le colonel Mosese Tikoitoga, président de la Fédération fidjienne de rugby à XV, a déclaré que cette politique de visas constitue une ingérence politique dans le processus de sélection des joueurs10. En effet, « cinq ou six des joueurs qui seraient probablement sélectionnés dans l’équipe fidjienne pour la Coupe du Monde » sont des militaires11. Murray McCully, ministre néo-zélandais des Affaires étrangères et de la Coupe du monde de Rugby, a réaffirmé la décision inflexible de son pays : « Je suis étonné que nous ayons à le redire encore plus clairement : interdit, ça veut dire interdit »12.
La menace d'un boycott fidjien a été évoquée, mais est décrite comme peu probable. Toutefois, si les Fidji décidaient de ne pas participer à la Coupe, la International Rugby Board a indiqué que l'Uruguay, éliminée dans son dernier match de qualification, prendrait leur place
Christophe- Remplacent
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