L'Union pour un million

Lors de l'assemblée générale ce jeudi, le président de l'Union Bordeaux-Bègles Laurent Marti a annoncé que le club avait quasiment bouclé le budget pour la saison prochaine. Il doit trouver moins d'un million d'euros pour espérer atteindre les 7,997 millions d'euros, annoncés à la DNACG.
L'Union Bordeaux-Bègles prépare toujours activement son retour au plus haut niveau. Lors de l'assemblée générale du club ce jeudi, le président Laurent Marti s'est d'ailleurs félicité de l'engouement autour cette ascension en Top 14. Les loges sont déjà vendues et la campagne d'abonnement a débuté sur les chapeaux de roues, obligeant les dirigeants a interrompre les ventes puisque plus de 1 500 abonnements ont déjà été écoulés, pour une augmentatation de plus de 400% par rapport à la dernière saison en Pro D2.

De bon augure pour juger des revenus que pourra tirer le club de la billeterie (avec notamment cinq matchs de Top 14 délocalisés au stade Chaban Delmas et un de Challenge européen) au moment d'établir le budget prévisionnel que Laurent Marti a présenté à la DNACG. Selon Sud-Ouest, le président de l'UBB s'est porté caution pour un budget prévisionnel de 7, 997 millions d'euros. Les dirigeants girondins se veulent optimistes puisqu'ils ont déjà réuni 7 millions d'euros depuis l'obtention de leur billet pour le Top 14. Avec notamment un partenaire maillot qui n'est pas encore défini, l'UBB peut être sereine. « Nous sommes vraiment contents sur le plan local », assure Marti dans les colonnes de Sud Ouest, « Il y a un vrai engouement populaire avec les abonnements et un engouement des PME. Maintenant, il nous reste deux ou trois entreprises majeures de la CUB (Communauté Urbaine de Bordeaux) que l'on n'a pas su aller chercher et nous allons nous y atteler. Il nous manque aussi deux ou trois gros sponsors nationaux. » Un travail que le président va donc poursuivre avec l'aide d'Olivier Brouzet, responsable du développement de l'UBB.

Alors que les joueurs ont repris le chemin de l'entraînement pour peaufiner leur préparation physique, les dirigeants entament la fin d'une véritable course contre la montre pour être prêt lors de la reprise le 27 août. « Ne pas y arriver (aux 7,997 millions d'euros) serait une énorme déception », prévient Marti qui sait qu'un environnement économique sain est un élément important. Dégagés de la pression financière, les Girondins pourraient conserver toute leur énergie à lutter sur le terrain.